13.1.08

Présentation générale



L'association TAUÃ commercialise des produits équitables du Brésil.

Elle veut rompre avec l’idée d’un développement axé sur l’aide directe ou l’assistance qui n’a pas d’autres effets que de soumettre encore un peu plus les pays les moins avancés sous le joug des pays industrialisés.
Elle veut également privilégier des méthodes de production et de commercialisation plus sociales, démocratique et écologiques et s'insérer dans les alternatives aux méthodes de la grande distribution et du marketing consumériste destructrices d'emplois et d'humanité.Vous pouvez nous écrire:

asso.taua@laposte.net

L'association

Voici des extraits des statuts de l’Association TAUÃ

ARTICLE 1 : Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi 1901, ayant pour titre : Association Tauã

ARTICLE 2 : Buts
Cette association a pour but :
-la promotion des relations nord-sud, vieux monde et nouveau monde.
-l’éducation au développement et à l’environnement auprès de tous dans les domaines de la culture, de l’économie, du social…
-la solidarité entre les peuples et la promotion des droits de l’homme.

ARTICLE 3 : Siège social
Le siège social est fixé au 3 rue de Vancouver 44300 Nantes. Il pourra être transféré par simple décision du conseil d'administration.

ARTICLE 4 : Durée de l'association
la durée de l'association est illimitée.

ARTICLE 5 : Composition de l'association
L'association se compose de membres actifs à jour de leur cotisation annuelle.

ARTICLE 6 : Admission et adhésion
Pour faire partie de l'association, il faut adhérer aux présents statuts et s'acquitter de la cotisation dont le montant est fixé par l'assemblée générale. Le conseil d'administration pourra refuser des adhésions, avec avis motivé aux intéressés.

Les principes

LES PRINCIPES DE L'EQUITABLE :
-la juste rémunération du travail fourni par chacun.

- la contractualisation sur la fixation des prix d’achat, des délais et de la qualité,

- le préfinancement de l’achat des matières premières et - si nécessaire - du travail effectué,

- la garantie des conditions de travail, le refus de toute forme de travail forcé y compris l’exploitation des enfants.

-la transparence de la gestion et du fonctionnement,

- le contrôle des conditions de production et la capacité à nouer des relations stables et de confiance avec les entreprises artisanales,

- la responsabilité sociale des salariés,- la sensibilisation et la responsabilisation de l’ensemble des acteurs, parties prenantes au processus de production et de commercialisation.

-l’ utilisation de matériaux qui ne nuit pas au développement futur de leurs pays de provenance.

-le transfert des compétences pour permettre aux producteurs d’accéder à une autonomie complète dans leur fonctionnement.

Le Brésil



La République fédérative du Brésil est le pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine. Avec une superficie de 8 547 877 km², environ 12 fois la France, et 190 000 000 habitants, environ 5 fois plus qu'en France, c'est aussi le cinquième pays du monde tant par l'étendue de son territoire que par l'importance de sa population. Il est bordé sur sa moitié est par l'océan Atlantique sur plus de 7 360 km.
Conquis par les Portugais à partir de 1700, le Brésil est le premier pays lusophone par la superficie et la population. Le pays porte encore les stigmates d´un long passé colonial. Le Brésil fut la colonie d´Amérique qui a le plus importé d´esclaves d´Afrique, aujourd´hui plus de la moitié de la population a des origines africaines.

12.1.08

Agenda 2012

Bijoux en écailles et os





Artisanat en écailles de poisson. Distribué par Taua

Sur l’Ilha da Pintada, l’un des ports de pêche de la ville de Porto Alègre (Brésil), la coopérative Art’Escama récupère depuis 2001 les déchets de l’industrie de la pêche (écailles, peau de poissons) afin de les utiliser comme matière première pour l’artisanat. Ces écailles sont fournies par les pêcheurs d’origine açoriennes installés là depuis des siècles.

Ce projet d’artisanat est né lors d’un travail ethnographique où ont été remises en valeur des techniques açoriennes de broderies en écailles de poissons. Ces techniques sont aujourd’hui réutilisées par les femmes de la coopérative.

Avec les écailles, elles fabriquent : boucles d’oreilles, colliers, broches et autres bijoux sur des montages en métal... Elles brodent également des écailles sur des écharpes, des châles, des chemises, etc.

« Les écailles après avoir été lavées sélectionnées et taillées
sont teintées avec des végétaux naturels et herbes de la nature. »
« Nous regardons vers l’avenir, en renforçant notre groupe et en cherchant à diversifier nos produits afin de conquérir le marché intérieur ainsi que les marchés extérieurs, où notre travail est très apprécié », dit Terezinha Carvalho da Silva, une des responsables du groupe.

Cette activité permet l’acquisition d’un complément de revenu pour les familles de pêcheurs. Le groupe compte actuellement 22 femmes qui gagnent ainsi plus de 300 rais chacune, soit environ 116 euros. Ce travail ne contribue pas seulement à augmenter les revenus mais génère aussi d’autres activités culturelles. Par exemple : investigation concernant la flore des îles du delta pour la création des formes ou pour l’élaboration des teintes naturelles nécessaires à la création des bijoux et broderies.

Textile bio équitable




SUIVEZ LES DIFERENTES ETAPES DE FABRICATION D’UN PRODUIT «JUSTA TRAMA: FIBRA ECOLOGICA».
Distribués par Taua

Les vêtements justa trama sont produits par une chaîne de production solidaire en coton biologique. Ils sont le résultat de la capacité d’organisation et du rêve de plus de 700 travailleurs de diverses régions du Brésil.
Ceux qui achètent Justa Trama contribuent à la construction d’un nouveau modèle économique basée sur les valeurs de l’autogestion, la solidarité et l’insertion sociale.
Ils emportent chez eux des vêtements entièrement produits de manière collective.
Des agriculteurs du Ceara plantent cultivent et récoltent le coton en utilisant des technologies qui respectent les eaux et les sols.
Les semences et teintures sont produites en Amazonie dans une structure d’économie solidaire.
Le fil est produit à Sao Paulo par la Coopérative Nova Esperrança tandis que le tissage est réalisé par TEXTILCOOPER.
Les vêtements sont enfin réalisés dans le Rio Grande do Sul et Santa Catarina par les coopératives UNIVENS et FIO NOBRE et distribués par les circuits de l’économie solidaire.
Les travailleuses et travailleurs d’UNIVENS

Guarana


Le Guarana est l'objet d'un conflit en pleine évolution, au Brésil, entre un peuple indigène, qui découvrit la plante et initia sa culture, et la grande industrie qui la commercialise à l'échelle mondiale. Il s'agit de deux modes de production, deux philosophies radicalement opposées.

Les Sateré-Mawé ont compris que les générations précédentes avaient été abusées par un système de marché qui les poussait à détruire la forêt inutilement. Pour réagir à cette situation, Obadias Batista Garcia, président du Conseil Tribal a initié le Projet Guarana en 1996. Sonon combat et celui de son peuple est tourné contre les menaces écologiques et culturelles que représentent les pratiques des multinationales. Ainsi, les Satéré-Mawé se sont organisés pour gérer et exporter directement leur production de guarana dans les réseaux de commerce équitable en Europe.
Contrairement aux cultures intensives qui utilisent clones, engrais chimiques, pesticides et mécanisation, le Projet Guarana est un projet d'économie solidaire et durable qui s'oppose à cette course déraisonnée à la productivité.
Les bénéfices sont investis dans divers projets sociaux liés à l'environnement et au bien être collectif, tels que l'éducation différenciée, le ramassage des déchets, l'élevage des abeilles, la formation et la recherche, et bien d'autres encore...

Les films

Le Marché Equitable de Bayonne

JOAO PEDRO STEDILE

50 ans du monde diplomatique en 2004.
mouvement des travailleurs sans terre


Veja's Shoes

Ile aux fleurs